Archives du tag : Oriane Lassus

[Les Nouvelles] Arbitraire – Janvier 2024


Comme chaque année – en plus de vous en fêter une bonne – on se prépare doucement pour la transhumance qui nous amènera au
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, le dernier week-end de janvier !
On se permet de vous dire que « Une vie de regrets »,
de Gwendoline Desnoyers est toujours dispo en librairie et sur notre site, et que des projets d’expositions se profilent…
On vous en dira plus bientôt ! À vite ?
Lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême 
(25 au 28 janvier), vous pourrez découvrir
4 nouvelles sérigraphies imprimées par Renaud Thomas pour fêter
de nouveau Julie Doucet et Gwendoline Desnoyers
Dispos sur les stands Arbitraire et peut-être à la commande ensuite…

 

L’année dernière nous sortions « La Timidité Vaincue » de Julie Doucet, petit livre entièrement sérigraphié. Un diptyque d’affiches elles-aussi sérigraphiées devait être disponible également mais leur signature ayant été retardée, les voici enfin.

Diptyque numéroté signé – deux passages – format 25 x 25 cm – 50€

 

 

Deux dessins tirés du livre « Une Vie de Regrets » de Gwendoline Desnoyers feront l’objet d’une impression en sérigraphie, effectué par nos soins à l’atelier Le Bouc, à Angoulême.

Un passage de noir – format 40 x 50 cm (une à l’horizontale, l’autre à la verticale) – 25€ chaque

 

Paru le 17 novembre 2023

 22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur 
Couverture toilée avec dorure à chaud

Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile

– Disponible sur notre site ici –

 

 

Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.

Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.

Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.

« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus. Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là, où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir. Et puis on y pisse beaucoup.» 
Thomas Bernard

Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.

Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…

Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.


Vous l’avez compris : on retourne en Charente cette année pour
la 51è édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême !

Ce sera donc du jeudi 25 janvier au dimanche 28 janvier,
tout le programme et les horaires ici.
On n’a pas pris de risque, on a gardé la même place que l’an dernier
pour que vous nous retrouviez facilement : Nouveau Monde // Place New York, au début de l’Espace Alternatifs
(au fond de la bulle du Nouveau Monde quoi). 

Sur notre stand, quand ielles en auront le temps et l’envie :
Bertoyas, Pierre Ferrero, Oriane Lassus, Antoine Marchalot et Renaud Thomas  !

(et probablement des surprises de dernière minute)

À très vite, là où il fera chaud au coeur et froid ailleurs.

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[Les Nouvelles] Arbitraire – Septembre 2023

Pour fêter la rentrée, donnons-nous rendez-vous
à Bordeaux pour la 3ème édition du Festival Gribouillis ou à Paris,
pour la 11ème édition de Formula Bula !
On pourra vous parler de notre prochain titre à paraître le
17 novembre, « Une vie de regrets » de Gwendoline Desnoyers…

On vous en dit plus juste là, en dessous !

 

À paraître le 17 novembre 2023

 22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur 
Couverture toilée avec dorure à chaud

Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile

 

 

 

Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.

Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.

Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.

« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus.
Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là,
où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir.
Et puis on y pisse beaucoup.» 
Thomas Bernard

 

Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.

Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…

Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.

 

Rendez-vous à Bordeaux
pour la 3ème édition de Gribouillis !
– On vous accueillera avec Antoine Marchalot et Renaud Thomas –

Ça se passe au Garage Moderne
Du vendredi 15 au dimanche 17 septembre 
1 rue des Étrangers, Bordeaux

Vendredi : 14h-20h
Samedi : 10h-19h
Dimanche : 10h-18h

Toute la programmation est là : 
https://www.festivalgribouillis.fr/

À vite !

 

Et juste le temps de changer le contenu de nos valises
pour foncer à Formula Bula qui change de lieu cette année.
On sera à Paris avec Oriane Lassus et Renaud Thomas
pour cette 11ème édition, en voici les infos pratiques : 

Ça se passe à Césure
13 Rue Santeuil, 75005 Paris

Vendredi 22 & samedi 23 septembre de 11h00 à 20h00
Dimanche 24 septembre de 11h00 à 19h00

Samedi 23 septembre: concerts de Marie Klock et Zad Kokar jusqu’à 23h00
L’entrée, les expositions et toutes les activités du festival sont gratuites.

Retrouvez tout le programme ici : 
https://www.formulabula.fr/

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Chronogéolocalisation // Novembre à Colomiers – décembre à Montpellier

Les 18 – 19 – 20 Décembre, rendez-vous à BD Colomiers !

Nous festoierons les deux derniers tomes de l’Anthologie des narrations décrispées
de JM Bertoyas « Flugblatt et les rampants » (Arbitraire) et « Pêchez jeunesse ! » (Adverse).

Grosse équipe cette année : seront présent.es :
Oriane Lassus, Renaud Thomas, Jean-Michel Bertoyas et Pierre Ferrero !
Tout le programme est sur le site,
et on débarque pour 14h, vendredi 18 novembre.
Bisous
 
 
 
 
RHONY’S FESTIVAL – Montpellier, 9 – 10 – 11 décembre
Et en décembre, on file du côté de l’autre Sud pour le tout premier festival
de bande dessinée alternative à Montpellier : Le Rhony’s Festival !
Ça se déroule les 9 – 10 – 11 décembre à L’Hôtel d’Aurès,
et on va pouvoir préparer Noël toustes ensemble.

Pour l’occasion, c’est Antoine Marchalot et Renaud Thomas
qui viendront vous accueillir sur le stand d’Arbitraire.
J’espère qu’ils auront fait de nouveaux zines mais je peux rien promettre,
le programme est chargé en ce moment…

Tout le programme (concerts – expos – auteur.es invité.es – exposants)
est ici : https://rhonysfestival.com/

 
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[Les Nouvelles] Arbitraire – Mars 2022

Comme chaque année, retrouvez-vous au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême,
mais pour une fois, nous y fêterons le printemps !
Pour l’occasion, de nouveaux zines sur notre table, et comme d’habitude, nos livres, affiches et auteur·e·s derrière notre stand, dans l’espace Nouveau Monde. Vous y croiserez cette année par exemple Bertoyas, Antoine Marchalot, Oriane Lassus et Renaud Thomas…
À très vite en Charentes si vous le pouvez.

– The Fax of Life –
Dan Rhett
Version originale : anglais non sous-titré

92 pages – 13 x 18 cm – 120 exemplaires – Mars 2022 – 10€
impression intérieure laser noir – reliure dos carré collé DIY

couverture laser sur papier de couleur, encre argentée ou dorée au pochoir

The Fax of Life

Dans les premiers jours du covid, les gens ont passé le temps qu’ils consacraient habituellement aux cafés et au cinéma à remplir des livres avec des bandes dessinées sur les programmes télé de leur jeunesse. Ce livre en fait partie.

Les six premières parties de “CAUCHEMAR” récit en cours
Pierre Ferrero

-Pétain reviens, t’as oublié tes chiens.
-Harraga
-Police partout
-Frontière
-Président
-Contrôle

15×21 cm
177 pages
Fanzines noir & blanc

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BD Colomiers – Les 19 – 20 – 21 novembre 2021

Ce week-end c’est le grand retour de BD Colomiers avec en prime
l’exposition d’ Antoine Marchalot dont le co-commissariat a été assuré par Margaux Duseigneur !
On vient le coeur en joie avec livres, zines et sérigraphies qui seront dispos
sur notre stand au Hall Comminges, (Place Des Fêtes 31770 Colomiers).

Pierre Ferrero, Oriane Lassus et Renaud Thomas seront bien évidement dans le coin,
passez nous voir, il y a vraiment la crème de la crème avec une orga du tonnerre.

Toutes les infos sur les exposant-e-s / auteur-e-s / expositions ici :

https://www.bdcolomiers.com/

À vendredi / samedi / dimanche !

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Oriane Lassus : Lauréate du Prix de l’ÉESI 2020

C’était exposé dans la verrière de l’EESI Angoulême
entre le 30 janvier et le 15 février 2020,
et c’était magnifique !

« Depuis vingt-cinq ans, le Prix de l’École européenne supérieure de l’image distingue des autrices et auteurs – jeunes ou confirmé.e.s, pour leur contribution au champ de la bande dessinée ou du dessin contemporains. Prise de risque, singularité, finesse, engagement, audace, esprit, recherche, tels sont les critères qui s’appliquent au choix des lauréat·e·s, dont chacun·e fait l’objet d’une exposition dans les murs de l’école à l’occasion du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Le jury de l’édition 2020, présidé par le dessinateur Dominique Bertail, a choisi de primer Oriane Lassus, ancienne élève de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles qui vit et travaille aujourd’hui à Lyon.
Une autrice et illustratrice déjà connue à Angoulême où elle reçut en 2011 un Prix pour son blog
Spongiculture, et où son travail fut exposé en 2018 au Pavillon Jeunes Talents.
Le Prix de l’ÉESI 2020 et l’exposition qui lui est consacrée offrent une nouvelle occasion de plonger dans l’univers d’Oriane Lassus, un univers aux traits noirs et aux accents parfois désenchantés – mais souvent très drôles, où se joue autrement la banalité des scènes de la vie quotidienne, où les lieux communs de l’existence post-moderne (du supermarché au road-trip familial), où les pseudoévidences des traditions, comme celles de l’habitude – danser, draguer, avoir des enfants ou pas – sont passés au révélateur acide de la jeune autrice.
L’exposition donne à voir un large aperçu des travaux d’Oriane Lassus, puisant dans son archive personnelle ou dans son blog, et dans les ouvrages qu’elle a publiés ces dernières années :
Sylvie pour la caisse 5 (Éditions Hécatombe / coll. RVB, 2018, publication numérique) ; Le Meilleurissime Repaire de la Terre (Éditions Biscoto, 2017, pour les jeunes lecteurs) ; Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Éditions Arbitraire, 2016) ; Immobilerie Pointure, (Éditions Super Structure, 2013) ;
Ça va derrière ? (Éditions Vraoum, 2012).
Scénographie et production : Julien Rucheton / Chignole, en étroite collaboration avec les étudiants de 2e année pour la conception et le montage de l’exposition.
Vifs remerciements à la Fondation d’entreprise Martell pour son soutien au prix de l’ÉESI. »

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Arbitraire – Les Nouvelles – Janvier 2020

Comme chaque année, nous serons à « La BD » pour le
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême,
du 30 janvier au 2 février.
Gros programme cette année : en plus de fêter la sortie en preview
de Stickboy de Dennis Worden, certain·e·s partageront le don d’ubiquité.
Antoine Marchalot et Oriane Lassus galoperont entre leurs éditeurs respectifs et
des expositions personnelles qui leurs sont consacrées
par le festival pour l’un, et l’ÉESI pour l’autre.
Et Renaud Thomas sortira d’une grosse semaine d’impression
avec l’Association CHIFOUMI,
venez le soutenir après ses moult nuits blanches !

– La bande d’Antoine Marchalot dessinée –
L’alpha – Médiathèque

1 Rue Coulomb, 16000 Angoulême
Du 30 janvier 2020 au 02 février 2020

Commissaire :
Antoine Marchalot 

Scénographes :
Antoine Marchalot & Margaux Duseigneur

Rencontre samedi 1er février à 11h00
La Bdthèque, 
Espace Franquin, 1 Boulevard Berthelot, 16000 Angoulême

L’exposition d’Antoine Marchalot est un voyage dans les différentes productions, construit à peu près comme ses BD :
n’importe comment, sans queue ni tête, du moment qu’on peut y voir régulièrement un chien rigolo pour détendre l’atmosphère.
On y verra ses planches mais aussi des recherches, des peintures, des photos de vacances,
tout ce qui est susceptible de faire passer un bon moment à des visiteurs exténués.

https://www.bdangouleme.com/la-bande-antoine-marchalot-dessinee

- Oriane Lassus : Lauréate du Prix de l’ÉESI 2020 –
(Verrière de l’ÉESI)

Inauguration le jeudi 30 janvier à 12h30, Verrière de l’ÉESI
Horaires d’ouverture pendant le FIBD :
Jeudi 30 et vendredi 31 janvier : 10h-19h
Samedi 1er février : 10h-20h
Dimanche 2 février : 10h-17h

Puis, jusqu’au Samedi 15 février
(Journée Portes ouvertes de l’ÉESI), de 10h à 17h
Entrée libre

Le Prix de l’ÉESI 2020 et l’exposition qui lui est consacrée
offrent une nouvelle occasion de plonger dans l’univers
d’Oriane Lassus, un univers aux traits noirs et aux accents parfois désenchantés –
mais souvent très drôles, où se joue autrement la banalité des scènes de la vie quotidienne,
où les lieux communs de l’existence post-moderne
(du supermarché au road-trip familial), où les pseudoévidences
des traditions, comme celles de l’habitude – danser, draguer,
avoir des enfants ou pas – sont passés au révélateur acide de la jeune autrice.
L’exposition donne à voir un large aperçu des travaux d’Oriane Lassus,
puisant dans son archive personnelle ou dans son blog, et dans les
ouvrages qu’elle a publiés ces dernières années : 
Sylvie pour la caisse 5 (Éditions Hécatombe / coll. RVB, 2018,
publication numérique) ; Le Meilleurissime Repaire de la Terre
 (Éditions Biscoto, 2017, pour les jeunes lecteurs) ; 
Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Éditions Arbitraire, 2016) ; 
Immobilerie Pointure, (Éditions Super Structure, 2013) ; 
Ça va derrière ? (Éditions Vraoum, 2012).

https://www.eesi.eu/site/spip.php?article2147

Et aussi :
Rencontre le jeudi 30 janvier – 9h00 dans le cadre de la conférence
« L’expérimentation est-elle soluble dans la bande dessinée ? »
Oriane Lassus & Jean-Christophe Menu,
animée par Julien Misserey
L’Alpha – Médiathèque de Grand Angoulême
1 Rue Coulomb
16000 Angoulême

Renaud Thomas sera présent pendant toute la durée de la résidence
Pierre Feuille Ciseaux http://www.pierrefeuilleciseaux.com/
en tant que sérigraphe dévoué !

– Stickboy –
Dennis Worden

Traduit de l’américain par
Telly Diallo et Ratcharge

Postface par Ratcharge

160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 € 
Impression intérieure n/b
Couverture à rabats sérigraphiée 4 passages
Sortie en librairie le 28 Février 2020

« Hilarant, débordant de nihilisme
et d’angoisse existentielle… J’adore. »
 Robert Crumb.

Stickboy, c’est L’Homme Révolté de
Camus à la sauce South Park.

Renvoyé de son travail, le protagoniste se heurte à des recruteurs sadiques, et autres humiliations bien connues des chômeurs non-qualifiés. Ecoeuré des compromis, il détruit son logement et choisit de devenir SDF. C’est le début d’une plongée dans l’Amérique de la fin du vingtième siècle. Celle des drogués, hippies, punks, gourous, ados rebelles… Mais aussi des businessmen, politiciens, et autres « gagnants »
de la société de consommation. 

Tourmenté et fataliste, Stickboy est obsédé par sa place dans l’univers. Ici, il prend conscience de son statut de personnage aux mains d’un créateur sadique ; là, il croise un insecte qui lui vante les mérites du développement personnel. Mais le voilà qui glisse entre les espaces-temps, et atterrit dans des dimensions parallèles. Il y rencontre son alter-égo, l’odieux Cubeman. Encore plus misanthrope que lui, ce dernier finira avachi sur un trottoir, à insulter les passants, sans jamais se considérer responsable de son sort.

Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ? La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.

Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD,
il rend les clés de son appartement et part sur les routes.
En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World, et aujourd’hui Arbitraire.

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Salon de la micro-édition & Exhibitions diverses // Hallucinations collectives

Le samedi 13 avril, retrouvez Oriane LassusAntoine Marchalot et Renaud Thomas
 à la première édition du Salon de la micro-édition organisé par le très bon festival Hallucinations Collectives.

La prog du Salon ci-dessous. 
Et la programmation globale du festival ici.

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Les Nouvelles Arbitraire – Janvier 2019

Comme beaucoup d’amateurs et amatrices de bandes dessinées, 
d’éditeurs et éditrices, d’auteur-e-s, de journalistes,
de libraires, nous préparons nos sacs et cartons pour nous rendre
à la 46e édition du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême !

Une occasion pour vous de découvrir sur notre stand tous nos ouvrages et sérigraphies,
ainsi que les nouveautés de l’année : « Parzan et autres saveurs« , de JM Bertoyas,
« How to stay afloat – Surnager au quotidien » de Tara Booth 
ainsi que le nouveau zine de Zad Kokar « Puzzle », 
en avant première.

En exclusivité à Angoulême 
et bientôt disponible sur notre site :

Puzzle – Zad Kokar
Janvier 2019
96 pages / 15 x 21 cm / 300 ex
10 €
Impression intérieure jet d’encre noir
Reliure dos carré collé DIY 
Couverture sérigraphiée, encre argentée sur noir

Zad Kokar s’essaie dans Puzzle à l’expérience du remplissage de carnet (quasi) quotidien mais en y apportant une forme propre à la bande dessinée : le gaufrier. Ce dispositif crée un ensemble de ponts narratifs et graphiques entre les différents dessins, qui oscillent entre l’exploration de l’imaginaire, la notation du réel et l’expérimentation graphique pure.

Vous pouvez aussi découvrir la partie musique de son travail ici 

 – Ce sera donc en Charentes, à Angoulême –
Retrouvez nous au Nouveau Monde, espace bande dessinée alternative.

Horaires : les jeudi et vendredi de 10h à 19h / le samedi de 10h à 20h / 
le dimanche de 10h à 18h.

Avec derrière, devant, autour du stand : 
JM BertoyasTara BoothPierre Ferrero
Zad KokarOriane Lassus, JC Menu, 
Léo QuiévreuxAntoine Marchalot 
et Renaud Thomas

Tout le programme des festivités ici


Tara Booth, l’autrice de « How to stay afloat – Surnager au quotidien » (Arbitraire, 2018)
sera l’invitée de la 6e édition de PFC, toujours à Angoulême.

Durant la huitaine qui précède la manifestation, 16 autrices et auteurs se retrouveront à explorer ensemble les limites du grand territoire qu’est la bande dessinée contemporaine. Venu.e.s d’Allemagne, de Belgique, de France, d’Israël, de Suisse, de Thaïlande, des États-Unis, qu’ils soient reconnus pour leur pratique ou encore méconnus du public, leurs approches respectives de ce que peut être la bande dessinée nous a donné envie de les inviter à travailler, essayer, tenter des choses de concert, à deux pas d’Angoulême, dans un endroit susceptible de pouvoir contribuer à la belle émulation…
Restitution à découvrir durant le festivaml au Musée du Papier, au 134 rue de Bordeaux à Angoulême !

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Arbitraire – Les Nouvelles – Mars 2018

ATTENTION LES YEUX :
Cinq nouveaux zines disponibles sur le site Arbitraire ! 
– Par J.M BertoyasPierre FerreroOriane Lassus et Antoine Marchalot –
Si vous voulez nous voir en vrai, rendez-vous à la Galerie Papiers Gras à partir du 28 Mars 2018 pour une exposition collective regroupant J.M. Bertoyas, Pierre Ferrero, Geraud Gourmand, Oriane Lassus, Antoine Marchalot, Léo Quievreux et Renaud Thomas.

– Le BOST –
J.M. Bertoyas
18 cm x 24 cm 
32 pages – N & B
5,50 €
Les souveNNNTRHLKKKKKnirs émus 

d’un vendeur en porte-à-poZZZZZZTRRKSCRCHHHHrte 
d’une encycloTTTTTKHpédie de la BD à la fin des aKKKKPHLHHHHHHZPnnées 80.

En commande ici

– Alchimie / Rupture – 
Pierre Ferrero 
A5 
32 pages noir & blanc

En commande ici 

– Immobilerie Pointure – 
Oriane Lassus 
– Journal –
20 pages N/B
couverture en bichromie 
Publié à l’origine en 2013 par Super-Structure. 
7 euros.
Habitats précaires, cabanes, bunkers, des abris de toutes sortes peuplent les publications de SPR-STRCTR, visions prévoyantes pour les temps sombres et les apocalypses certainement à venir. L’étape précédant ces constructions sauvages et cette vie dans les débris, c’est celle où il fallait louer des espaces d’habitation biscornus dans des conditions effarantes. Immeubles aseptisés du futur, squats, lofts, appartements découpés en quinze, ancien qui veut dire délabré ou colocation inspirante, ce journal visite, scrute le moisi au coin du mur, et n’exagère qu’un tout petit peu.

En commande ici

– La Bilbe – 
Antoine Marchalot 
26,7 cm x 20 cm
40 pages couleur

En commande ici

– Il était une fois : L’Hippisme –
Antoine Marchalot
16,5×23,5cm
12 pages n&b 4€

Il était une fois : L’Hippisme est un manuel de compensation physiologique
face aux troubles de la personnalité dûs aux paris hippiques.

En commande ici

 EXPOSITION COLLECTIVE ARBITRAIRE

Galerie Papiers Gras, Place de l’Ile 1, 1204 Genève, Suisse
Du  mercredi 28 Mars au samedi 12 Mai. 

La galerie Papiers Gras invite Arbitraire.
Sept des auteurs publiés par la maison d’édition montreront planches et dessins dans un grand étalage d’encre de chine. Traits acérés, humour bizarroïde,  formes grotesques ou veloutées sont quelques-uns des ingrédients affectionnés par  J.M. BertoyasPierre FerreroGeraud GourmandOriane LassusAntoine MarchalotLéo Quievreux et Renaud Thomas.

Vernissage le 19 Avril à 18h.

À paraître :
Anthologie des narrations décrispées #2 de J.M. Bertoyas  :
Parzan et autres saveurs
Le 25 Mai 2018 en librairie !

 

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pour nous contacter, un seul mail : arbitraire@arbitraire.fr