[Les Nouvelles] Arbitraire – Janvier 2024


Comme chaque année – en plus de vous en fêter une bonne – on se prépare doucement pour la transhumance qui nous amènera au
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, le dernier week-end de janvier !
On se permet de vous dire que « Une vie de regrets »,
de Gwendoline Desnoyers est toujours dispo en librairie et sur notre site, et que des projets d’expositions se profilent…
On vous en dira plus bientôt ! À vite ?
Lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême 
(25 au 28 janvier), vous pourrez découvrir
4 nouvelles sérigraphies imprimées par Renaud Thomas pour fêter
de nouveau Julie Doucet et Gwendoline Desnoyers
Dispos sur les stands Arbitraire et peut-être à la commande ensuite…

 

L’année dernière nous sortions « La Timidité Vaincue » de Julie Doucet, petit livre entièrement sérigraphié. Un diptyque d’affiches elles-aussi sérigraphiées devait être disponible également mais leur signature ayant été retardée, les voici enfin.

Diptyque numéroté signé – deux passages – format 25 x 25 cm – 50€

 

 

Deux dessins tirés du livre « Une Vie de Regrets » de Gwendoline Desnoyers feront l’objet d’une impression en sérigraphie, effectué par nos soins à l’atelier Le Bouc, à Angoulême.

Un passage de noir – format 40 x 50 cm (une à l’horizontale, l’autre à la verticale) – 25€ chaque

 

Paru le 17 novembre 2023

 22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur 
Couverture toilée avec dorure à chaud

Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile

– Disponible sur notre site ici –

 

 

Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.

Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.

Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.

« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus. Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là, où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir. Et puis on y pisse beaucoup.» 
Thomas Bernard

Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.

Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…

Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.


Vous l’avez compris : on retourne en Charente cette année pour
la 51è édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême !

Ce sera donc du jeudi 25 janvier au dimanche 28 janvier,
tout le programme et les horaires ici.
On n’a pas pris de risque, on a gardé la même place que l’an dernier
pour que vous nous retrouviez facilement : Nouveau Monde // Place New York, au début de l’Espace Alternatifs
(au fond de la bulle du Nouveau Monde quoi). 

Sur notre stand, quand ielles en auront le temps et l’envie :
Bertoyas, Pierre Ferrero, Oriane Lassus, Antoine Marchalot et Renaud Thomas  !

(et probablement des surprises de dernière minute)

À très vite, là où il fera chaud au coeur et froid ailleurs.

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[Les Nouvelles] Arbitraire – Novembre 2023

Ce mois-ci, on a une bonne nouvelle : on a reçu le livre de Gwendoline Desnoyers,
Une vie de regrets, et il est magnifique. On vous donne rendez-vous en librairie
à partir du 17 novembre pour constater ça de vous-même,
et pour celleux – n’en déplaise à l’Assemblée – qui le peuvent,
rendez-vous au festival BD Colomiers
les 17 – 18 et 19 novembre pour fêter ça ensemble…
On vous avoue qu’au terme de 5 ans de travail mouvementé,
on n’est pas peu content·es de l’avoir entre les mains.

À paraître en librairie le 17 novembre 2023
 22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur 
Couverture toilée avec dorure à chaud

Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile
– En précommande sur notre site ici

 

– La dernière image, c’est un poster qu’on donne pour tout achat en direct sur les stands, 
on voit pas trop, mais il est très beau aussi –

Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.

Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.

Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse
et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.

« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus. Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là, où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir. Et puis on y pisse beaucoup.» 
Thomas Bernard

Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.

Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…

Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.

Toute la programmation du festival BD Colomiers, c’est  !
Et sinon l’adresse c’est : 
Fêtes, Pl. d’Occitanie, 31770 Colomiers

Et pis les horaires aussi tiens : 
Vendredi 17 novembre de 14h à 19h
Samedi 18 novembre de 10h à 19h
Dimanche 19 novembre de 10h à 19h
Passez nous voir !

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[Les Nouvelles] Arbitraire – Septembre 2023

Pour fêter la rentrée, donnons-nous rendez-vous
à Bordeaux pour la 3ème édition du Festival Gribouillis ou à Paris,
pour la 11ème édition de Formula Bula !
On pourra vous parler de notre prochain titre à paraître le
17 novembre, « Une vie de regrets » de Gwendoline Desnoyers…

On vous en dit plus juste là, en dessous !

 

À paraître le 17 novembre 2023

 22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur 
Couverture toilée avec dorure à chaud

Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile

 

 

 

Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.

Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.

Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.

« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus.
Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là,
où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir.
Et puis on y pisse beaucoup.» 
Thomas Bernard

 

Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.

Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…

Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.

 

Rendez-vous à Bordeaux
pour la 3ème édition de Gribouillis !
– On vous accueillera avec Antoine Marchalot et Renaud Thomas –

Ça se passe au Garage Moderne
Du vendredi 15 au dimanche 17 septembre 
1 rue des Étrangers, Bordeaux

Vendredi : 14h-20h
Samedi : 10h-19h
Dimanche : 10h-18h

Toute la programmation est là : 
https://www.festivalgribouillis.fr/

À vite !

 

Et juste le temps de changer le contenu de nos valises
pour foncer à Formula Bula qui change de lieu cette année.
On sera à Paris avec Oriane Lassus et Renaud Thomas
pour cette 11ème édition, en voici les infos pratiques : 

Ça se passe à Césure
13 Rue Santeuil, 75005 Paris

Vendredi 22 & samedi 23 septembre de 11h00 à 20h00
Dimanche 24 septembre de 11h00 à 19h00

Samedi 23 septembre: concerts de Marie Klock et Zad Kokar jusqu’à 23h00
L’entrée, les expositions et toutes les activités du festival sont gratuites.

Retrouvez tout le programme ici : 
https://www.formulabula.fr/

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[Les Nouvelles] Arbitraire – Sortie de « Flugblatt et les rampants » – JM Bertoyas

Ce vendredi 21 octobre paraît (enfin) en librairie Flugblatt et les rampants,
qui vient achever les narrations décrispées de J.M Bertoyas.
Nous aurons passé 6 ans à vivre ensemble cette aventure éditoriale
en 6 tomes -en co-édition avec Adverse-,
le papier de couverture aura mis 6 mois à arriver…
N’en tirons pas de conclusions hâtives !

En vous souhaitant une bonne lecture.

J.M. Bertoyas – Flugblatt et les rampants
Une anthologie des narrations décrispées de J.M Bertoyas #6
Préface : Alex Ratcharge

500 exemplaires
Format 16,5 cm x 23 cm – 276 pages – 22 €
Impression couleur sous couverture souple
sérigraphiée 4 passages sur papier Abricot 240 gr

– Sortie en librairie le 21 Octobre –
 

Disponible en librairie et à la commande ici 

Vous retrouverez dans ce volume cinq histoires « d’aventures » parues initialement et en majorité en auto-édition :
 Flugblatt #1#2 et #3 (Auto-édité entre 2015 et 2018) // Green Dunce (Auto-édité en 2017) // Rennox (Auto-édité en 2019).
En bonus, trouveront place notamment « Norak #2 » récit de 77 pages inédit faisant suite à « Parzan » et à « Norak » ainsi que des dessins inédits en pleines pages.

Dernier tome de cette aventure éditoriale de 1300 pages en co-édition avec Adverse, après Parzan et autres saveurs et Nicy et ses amis... Fluggblatt et les rampants attend d’être parcouru par vos petits yeux, qui vivront une expérience toute extrasensorielle et proche d’une vision hallucinogène.

Simultanément est paru chez Adverse « Pêchez jeunesse ! », le 5ème volume de l’Anthologie des narrations décrispées de J.M Bertoyas.

« Les plus perspicaces d’entre vous auront noté le lien entre ces deux histoires. « Ne rien y comprendre » : serait-ce là une caractéristique de la réception de l’œuvre de JMB ? Il me semble que oui. Tout comme il me semble qu’ici, « l’œuvre » ne fait pas seulement référence aux fanzines, aux comics, aux collages et aux affiches, mais aussi à l’homme. »
Extrait de la préface – Alex Ratcharge

Jean-Michel Bertoyas est un dessinateur, peintre et auteur de bande dessinée autodidacte. Né en banlieue parisienne, il exerce de nombreuses professions, comme projectionniste, cuisinier, agent d’entretien thérapeutique, barman, sportif contemplatif, glaneur… il est devenu, les années passant, l’incarnation première d’une hydre éditoriale alors montée de toutes pièces.

Il vit dans les environs de Lyon et son travail ne ressemble à rien de connu : un graphisme parfaitement original, un langage inventif alimentés d’un joyeux bordel finement déjanté. Son oeuvre poétique et politique, si on devait absolument la ranger dans une case, serait à placer entre celles de Gary Panter, les détournements de comix Situationnistes, Charlie Schlingo, Philip Guston et une vieille pile d’illustrés divers et variés abandonnés sur un trottoir.

Venu sur le tard à la bande dessinée, un peu par ennui, beaucoup par amour du dessin, les éditions L’Association, Les Requins Marteaux, Arbitraire, Adverse ou le Dernier Cri ont publié son travail. Depuis peu, il a arrêté d’être ATSEM et entrepris une nouvelle vie de dessinateur itinérant, arpentant le territoire pour des résidences au long cours (« 932 » à Chamiers, et « D’ici même » à Angoulême, avec Ouïe/Dire) et des ateliers.

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[Les Nouvelles] Arbitraire – Septembre 2022

Pas de doute, on s’y remet !
Après 5 mois d’attente, on reçu le papier de couv du 6ème et dernier tome
de l’Anthologie des narrations décrispées de J.M Bertoyas : « Flugblatt et les rampants » ;
on a pu ainsi sérigraphier la couverture en pleine canicule,
avec des couleurs qui donneront aux moins gourmands d’entre vous
l’envie de se payer une pièce montée.
On est pas peu fier·es de ce projet qui aura couvert 6 ans de notre vie,
donné à voir 1300 pages de bande dessinée et nous aura donné de bons prétextes
à voir Bertoyas régulièrement.

On attend maintenant la livraison, et on filera avec,
en avant-première,
pour Formula Bula à Paris !
Rendez-vous le vendredi 23 septembre à 18h pour le vernissage
de l’exposition
de Renaud Thomas : Pas de quartier
(autour de « Décharge« , qui soufflera sa première bougie pour l’occasion).

Et pour voir les autres livres et les autres zines, et nous saluer,
ça se passera à la médiathèque Françoise Sagan !
À tout vite ? 
– Et toutes les infos plus précises plus bas –

J.M. Bertoyas – Flugblatt et les rampants
Une anthologie des narrations décrispées de J.M Bertoyas #6
Préface : Alex Ratcharge

500 exemplaires
Format 16,5 cm x 23 cm – 276 pages – 22 €
Impression couleur sous couverture souple
sérigraphiée 4 passages sur papier Abricot 240 gr

– Sortie le 07 octobre 2022 –
 

 

Vous retrouverez dans ce volume cinq histoires « d’aventures » parues initialement et en majorité en
auto-édition : Flugblatt #1#2 et #3 (Auto-édité entre 2015 et 2018) // Green Dunce (Auto-édité en 2017) // Rennox (Auto-édité en 2019). En bonus, trouveront place notamment « Norak #2 » récit de 77 pages inédit faisant suite à « Parzan » et à « Norak » ainsi que des dessins inédits en pleines pages.

« Les plus perspicaces d’entre vous auront noté le lien entre ces deux histoires. « Ne rien y comprendre » : serait-ce là une caractéristique de la réception de l’œuvre de JMB ? Il me semble que oui. Tout comme il me semble qu’ici, « l’œuvre » ne fait pas seulement référence aux fanzines, aux comics, aux collages et aux affiches, mais aussi à l’homme. »
Extrait de la préface – Alex Ratcharge

Dernier tome de cette aventure éditoriale de 1300 pages en co-édition avec AdverseFluggblatt et les rampants attend d’être parcouru par vos petits yeux, qui vivront une expérience toute extrasensorielle et proche d’une vision hallucinogène.
Simultanément chez Adverse en octobre, retrouvez « Pêchez jeunesse ! », le 5ème volume de
l’Anthologie des narrations décrispées de J.M Bertoyas.

Jean-Michel Bertoyas est un dessinateur, peintre et auteur de bande dessinée autodidacte. Né en banlieue parisienne, il exerce de nombreuses professions, comme projectionniste, cuisinier, agent d’entretien thérapeutique, barman, sportif contemplatif, glaneur… il est devenu, les années passant, l’incarnation première d’une hydre éditoriale alors montée de toutes pièces.

Il vit dans les environs de Lyon et son travail ne ressemble à rien de connu : un graphisme parfaitement original, un langage inventif alimentés d’un joyeux bordel finement déjanté. Son oeuvre poétique et politique, si on devait absolument la ranger dans une case, serait à placer entre celles de Gary Panter, les détournements de comix Situationnistes, Charlie Schlingo, Philip Guston et une vieille pile d’illustrés divers et variés abandonnés sur un trottoir.

Venu sur le tard à la bande dessinée, un peu par ennui, beaucoup par amour du dessin, les éditions L’Association, Les Requins Marteaux, Arbitraire, Adverse ou le Dernier Cri ont publié son travail. Depuis peu, il a arrêté d’être ATSEM et entrepris une nouvelle vie de dessinateur itinérant, arpentant le territoire pour des résidences au long cours (« 932 » à Chamiers, et
« D’ici même » à Angoulême, avec Ouïe/Dire) et des ateliers.

FORMULA BULA # 10 ANS !

Retrouvez-nous avec tout ce qu’on aura pu faire rentrer dans la voiture
au Village des éditeurs, les samedi 24 et dimanche 25 septembre !

Samedi 24 septembre de 12:00 à 20:00
Dimanche 25 septembre de 12:00 à 19:00
Carré Saint Lazare, Paris 10e

Formula Bula remet les livres au centre du village !

Dans le quartier piéton qui embrasse la médiathèque Françoise Sagan (10e) et son jardin luxuriant, en retrait du tumulte de la ville, l’ambiance est à la balade au milieu des beaux étals des 34 maisons d’édition venues présenter leurs plus belles publications.

Avec entre autres : 

Adverse, ArbitraireL’ArtichoL’AssociationAtrabile CHColorama ALLCornéliusÇà et LàL’Employé du moi BEExemplaireFidèle2024Entreviñetas COLLes Fourmis RougesFLBLBFlutisteFrémokHEAD GenèveLagonLa Joie de LireLa PartieLe Lézard noirMatièreMismaLes MultiplesRéalistesLes Requins MarteauxSarbacaneSoldes AlmanachSuper-structure BESuper Loto ÉditionsTanibisThe Hoochie Coochie476Eau de JavelFeuk Magasine

Toute la programmation ici

 

Pas de Quartier
Du 23 septembre au 16 octobre 2022
Médiathèque Françoise Sagan, 4e étage,
Paris 10e

En 2021, les éditions Arbitraire ont publié Décharge de Renaud Thomas, un étrange ouvrage au format allongé, collection de strips fluos filant la métaphore bucolique des déchetteries sauvages où s’entrecroisent des scènes de vie avachies, dans un style plus lâché que crade à proprement parler. Renaud Thomas puise inconsciemment dans les souvenirs enfouis de ses parcours d’ado ennuyé rentrant de l’école et s’émerveillant pour des choses incongrues, objets traînant sur le sol ou bizarreries de l’architecture de sa ville sans grand intérêt. Il y frotte aussi sa passion pour les enfants un peu dépenaillés et crados à la Nancy d’Ernie Bushmiller.

La même année, les éditions Adverse ont publiés L’Enfant naturel de Guillaume Soulatges, un récit initiatique à la première personne d’un petit garçon quittant l’humble demeure familiale sise dans un village pour rejoindre son école en ville. Le livre dérive en cours de route de l’odyssée bucolique au chemin de croix. Cette exposition part à l’abordage de l’enfance à travers deux itinéraires de gosses pas franchement gâtés.

Deux visions, deux univers et pourtant une géographie commune, celle de la friche et de la périphérie, des « zones » aussi ingrates que l’âge des personnages qui les arpentent.
Vernissage le vendredi 23 septembre de 18h à 20h

Planche pour l’apéro avec Renaud Thomas le samedi 24 septembre de 17h à 18h au village des éditeurs
Production  ·  Formula Bula

Commissariat  ·  Raphaël Barban et Thomas Bernard
Scénographe et design  ·  Atelier 1 : 1
Graphisme  ·  Studio Plastac

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« Stickboy » – Dennis Worden, bientôt de nouveau dispo !

Pas de panique ! « Stickboy » de Dennis Worden est épuisé en librairie mais
en cours de réimpression. Il sera de nouveau disponible en septembre.
Vous pouvez aussi le commander sur le site d’Arbitraire, il nous reste
quelques exemplaires du premier tirage.

Le strip par Antoine Marchalot


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Sortie Stickboy // Dennis Worden – 28 Février 2020

Aujourd’hui sort en librairie « Stickboy« , de Dennis Worden.
On a vu des auteurs américains passer devant notre stand à Angoulême
en nous disant combien ce comics avait changé leur vie, de l’autre côté
de l’Atlantique il y a 30 ans,quand « Stickboy » était édité
chez Fantagraphics.
On ne doute pas que la traduction d’Alex Ratcharge et Telly Diallo fera
de même pour les lectrices et lecteurs en langue française.
Ça parle de se démener pour être heureux·se et droit·e dans ses bottes
dans un monde hostile, c’est « L’Homme révolté » de Camus à la sauce « South Park »… 
Et vous comprendrez pourquoi Stickboy
s’était perdu dans les méandres de l’Histoire en lisant
la postface d’Alex Ratcharge.

EN LIBRAIRIE LE 28 Février
– Stickboy –

Dennis Worden
Traduit de l’américain par
Telly Diallo et Alex Ratcharge
Postface par Alex Ratcharge
160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 € 
Impression intérieure n/b
Couverture à rabats sérigraphiée 4 passages
Sortie en librairie le 28 Février 2020

En commande ici

Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ?
La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.

« Stickboy fait partie des comics qu’il faut avoir lu, tout comme Eightball
de Daniel Clowes et Love & Rockets des frères Hernandez. »

Peter Bagge, auteur, En route pour Seattle

 « Une espèce de chef d’oeuvre déglingué. »
Gary Groth, éditeur, Fantagraphics

 « La BD qui annihile toutes les autres. »
Jaime Hernandez, auteur, Love & Rockets

« Aussi bon qu’un chapitre inédit de la Bible, qui aurait été censuré
parce qu’Adam et Eve y passent leur temps à s’écrouler et se plaindre. »
Gary Panter, auteur, Jimbo

Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD, il rend les clés de son appartement et part sur les routes.
En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World,
et aujourd’hui Arbitraire.

Samedi 29 février, la Luttine vous invite à fêter la sortie de Stickboy,
de Dennis Worden – une bande dessinée ricaine des années 80/90, punk,
psychédélique, philosophique, vulgaire et trash, fraîchement traduite
et publiée aux éditions Arbitraire.
Au programme: gaufres, apéro, et plus si affinités !
À partir de 16h au 91 rue Montesquieu, 69007 Lyon.
Worden dans MRR : http://maximumrocknroll.com/punk-comic-history-part-3-dennis-worden/

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Oriane Lassus : Lauréate du Prix de l’ÉESI 2020

C’était exposé dans la verrière de l’EESI Angoulême
entre le 30 janvier et le 15 février 2020,
et c’était magnifique !

« Depuis vingt-cinq ans, le Prix de l’École européenne supérieure de l’image distingue des autrices et auteurs – jeunes ou confirmé.e.s, pour leur contribution au champ de la bande dessinée ou du dessin contemporains. Prise de risque, singularité, finesse, engagement, audace, esprit, recherche, tels sont les critères qui s’appliquent au choix des lauréat·e·s, dont chacun·e fait l’objet d’une exposition dans les murs de l’école à l’occasion du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Le jury de l’édition 2020, présidé par le dessinateur Dominique Bertail, a choisi de primer Oriane Lassus, ancienne élève de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles qui vit et travaille aujourd’hui à Lyon.
Une autrice et illustratrice déjà connue à Angoulême où elle reçut en 2011 un Prix pour son blog
Spongiculture, et où son travail fut exposé en 2018 au Pavillon Jeunes Talents.
Le Prix de l’ÉESI 2020 et l’exposition qui lui est consacrée offrent une nouvelle occasion de plonger dans l’univers d’Oriane Lassus, un univers aux traits noirs et aux accents parfois désenchantés – mais souvent très drôles, où se joue autrement la banalité des scènes de la vie quotidienne, où les lieux communs de l’existence post-moderne (du supermarché au road-trip familial), où les pseudoévidences des traditions, comme celles de l’habitude – danser, draguer, avoir des enfants ou pas – sont passés au révélateur acide de la jeune autrice.
L’exposition donne à voir un large aperçu des travaux d’Oriane Lassus, puisant dans son archive personnelle ou dans son blog, et dans les ouvrages qu’elle a publiés ces dernières années :
Sylvie pour la caisse 5 (Éditions Hécatombe / coll. RVB, 2018, publication numérique) ; Le Meilleurissime Repaire de la Terre (Éditions Biscoto, 2017, pour les jeunes lecteurs) ; Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Éditions Arbitraire, 2016) ; Immobilerie Pointure, (Éditions Super Structure, 2013) ;
Ça va derrière ? (Éditions Vraoum, 2012).
Scénographie et production : Julien Rucheton / Chignole, en étroite collaboration avec les étudiants de 2e année pour la conception et le montage de l’exposition.
Vifs remerciements à la Fondation d’entreprise Martell pour son soutien au prix de l’ÉESI. »

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Arbitraire – Les Nouvelles – Janvier 2020

Comme chaque année, nous serons à « La BD » pour le
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême,
du 30 janvier au 2 février.
Gros programme cette année : en plus de fêter la sortie en preview
de Stickboy de Dennis Worden, certain·e·s partageront le don d’ubiquité.
Antoine Marchalot et Oriane Lassus galoperont entre leurs éditeurs respectifs et
des expositions personnelles qui leurs sont consacrées
par le festival pour l’un, et l’ÉESI pour l’autre.
Et Renaud Thomas sortira d’une grosse semaine d’impression
avec l’Association CHIFOUMI,
venez le soutenir après ses moult nuits blanches !

– La bande d’Antoine Marchalot dessinée –
L’alpha – Médiathèque

1 Rue Coulomb, 16000 Angoulême
Du 30 janvier 2020 au 02 février 2020

Commissaire :
Antoine Marchalot 

Scénographes :
Antoine Marchalot & Margaux Duseigneur

Rencontre samedi 1er février à 11h00
La Bdthèque, 
Espace Franquin, 1 Boulevard Berthelot, 16000 Angoulême

L’exposition d’Antoine Marchalot est un voyage dans les différentes productions, construit à peu près comme ses BD :
n’importe comment, sans queue ni tête, du moment qu’on peut y voir régulièrement un chien rigolo pour détendre l’atmosphère.
On y verra ses planches mais aussi des recherches, des peintures, des photos de vacances,
tout ce qui est susceptible de faire passer un bon moment à des visiteurs exténués.

https://www.bdangouleme.com/la-bande-antoine-marchalot-dessinee

- Oriane Lassus : Lauréate du Prix de l’ÉESI 2020 –
(Verrière de l’ÉESI)

Inauguration le jeudi 30 janvier à 12h30, Verrière de l’ÉESI
Horaires d’ouverture pendant le FIBD :
Jeudi 30 et vendredi 31 janvier : 10h-19h
Samedi 1er février : 10h-20h
Dimanche 2 février : 10h-17h

Puis, jusqu’au Samedi 15 février
(Journée Portes ouvertes de l’ÉESI), de 10h à 17h
Entrée libre

Le Prix de l’ÉESI 2020 et l’exposition qui lui est consacrée
offrent une nouvelle occasion de plonger dans l’univers
d’Oriane Lassus, un univers aux traits noirs et aux accents parfois désenchantés –
mais souvent très drôles, où se joue autrement la banalité des scènes de la vie quotidienne,
où les lieux communs de l’existence post-moderne
(du supermarché au road-trip familial), où les pseudoévidences
des traditions, comme celles de l’habitude – danser, draguer,
avoir des enfants ou pas – sont passés au révélateur acide de la jeune autrice.
L’exposition donne à voir un large aperçu des travaux d’Oriane Lassus,
puisant dans son archive personnelle ou dans son blog, et dans les
ouvrages qu’elle a publiés ces dernières années : 
Sylvie pour la caisse 5 (Éditions Hécatombe / coll. RVB, 2018,
publication numérique) ; Le Meilleurissime Repaire de la Terre
 (Éditions Biscoto, 2017, pour les jeunes lecteurs) ; 
Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Éditions Arbitraire, 2016) ; 
Immobilerie Pointure, (Éditions Super Structure, 2013) ; 
Ça va derrière ? (Éditions Vraoum, 2012).

https://www.eesi.eu/site/spip.php?article2147

Et aussi :
Rencontre le jeudi 30 janvier – 9h00 dans le cadre de la conférence
« L’expérimentation est-elle soluble dans la bande dessinée ? »
Oriane Lassus & Jean-Christophe Menu,
animée par Julien Misserey
L’Alpha – Médiathèque de Grand Angoulême
1 Rue Coulomb
16000 Angoulême

Renaud Thomas sera présent pendant toute la durée de la résidence
Pierre Feuille Ciseaux http://www.pierrefeuilleciseaux.com/
en tant que sérigraphe dévoué !

– Stickboy –
Dennis Worden

Traduit de l’américain par
Telly Diallo et Ratcharge

Postface par Ratcharge

160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 € 
Impression intérieure n/b
Couverture à rabats sérigraphiée 4 passages
Sortie en librairie le 28 Février 2020

« Hilarant, débordant de nihilisme
et d’angoisse existentielle… J’adore. »
 Robert Crumb.

Stickboy, c’est L’Homme Révolté de
Camus à la sauce South Park.

Renvoyé de son travail, le protagoniste se heurte à des recruteurs sadiques, et autres humiliations bien connues des chômeurs non-qualifiés. Ecoeuré des compromis, il détruit son logement et choisit de devenir SDF. C’est le début d’une plongée dans l’Amérique de la fin du vingtième siècle. Celle des drogués, hippies, punks, gourous, ados rebelles… Mais aussi des businessmen, politiciens, et autres « gagnants »
de la société de consommation. 

Tourmenté et fataliste, Stickboy est obsédé par sa place dans l’univers. Ici, il prend conscience de son statut de personnage aux mains d’un créateur sadique ; là, il croise un insecte qui lui vante les mérites du développement personnel. Mais le voilà qui glisse entre les espaces-temps, et atterrit dans des dimensions parallèles. Il y rencontre son alter-égo, l’odieux Cubeman. Encore plus misanthrope que lui, ce dernier finira avachi sur un trottoir, à insulter les passants, sans jamais se considérer responsable de son sort.

Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ? La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.

Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD,
il rend les clés de son appartement et part sur les routes.
En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World, et aujourd’hui Arbitraire.

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Arbitraire – Les Nouvelles – Décembre 2019

Un nouveau zine et quelques petites déambulations
du côté d’Arbitraire ce mois-ci.
Retouvez certain·e·s de nous à Genève,
d’autres à Lyon pour un petit marché de Noël,
et tout le monde à la Grève Générale,
à partir de jeudi 5 décembre !

Pétain Reviens ! T’as oublié tes chiens ! 
Par Pierre Ferrero
15 x 21 cm 28 pages noir & blanc 
5 €

Disponible à la commande ici

 » LE JEUDI C’EST CRASSS « 
15 ANS D’HECATOMBE !

Le Zoo – Usine 4, place des Volontaires (Jonction) – Genève
Ouverture des portes 21h

Retrouvez JM Bertoyas et Renaud Thomas 
en DJ Poubelles pour les 15 ans de nos ami·e·s d’Hécatombe !

 Bound By Endogamy
Sammy Stein
Ampere Eel
DJ Poubelles

Prix libre – À partir de 16 ans

Marché de Noël 
Stamtich 2 avenue berthelot,
69007 Lyon
Dimanche 15 décembre 2019
De 14h à 19h30

On se réjouit par ailleurs de vous annoncer la parution prochaine
de la traduction d’un classique des comics punk
américain années 80/90,
À paraître en février chez Arbitraire.

Un petit mot de Gary Panter en guise de jeu de piste,
et d’amuse-bouche.

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