Arbitraire – Les Nouvelles – Janvier 2020
Comme chaque année, nous serons à « La BD » pour le
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême,
du 30 janvier au 2 février.
Gros programme cette année : en plus de fêter la sortie en preview
de Stickboy de Dennis Worden, certain·e·s partageront le don d’ubiquité.
Antoine Marchalot et Oriane Lassus galoperont entre leurs éditeurs respectifs et
des expositions personnelles qui leurs sont consacrées
par le festival pour l’un, et l’ÉESI pour l’autre.
Et Renaud Thomas sortira d’une grosse semaine d’impression
avec l’Association CHIFOUMI,
venez le soutenir après ses moult nuits blanches !
– La bande d’Antoine Marchalot dessinée –
L’alpha – Médiathèque
1 Rue Coulomb, 16000 Angoulême
Du 30 janvier 2020 au 02 février 2020
Commissaire :
Antoine Marchalot
Scénographes :
Antoine Marchalot & Margaux Duseigneur
Rencontre samedi 1er février à 11h00
La Bdthèque,
Espace Franquin, 1 Boulevard Berthelot, 16000 Angoulême
L’exposition d’Antoine Marchalot est un voyage dans les différentes productions, construit à peu près comme ses BD :
n’importe comment, sans queue ni tête, du moment qu’on peut y voir régulièrement un chien rigolo pour détendre l’atmosphère.
On y verra ses planches mais aussi des recherches, des peintures, des photos de vacances,
tout ce qui est susceptible de faire passer un bon moment à des visiteurs exténués.
https://www.bdangouleme.com/la-bande-antoine-marchalot-dessinee
- Oriane Lassus : Lauréate du Prix de l’ÉESI 2020 –
(Verrière de l’ÉESI)
Inauguration le jeudi 30 janvier à 12h30, Verrière de l’ÉESI
Horaires d’ouverture pendant le FIBD :
Jeudi 30 et vendredi 31 janvier : 10h-19h
Samedi 1er février : 10h-20h
Dimanche 2 février : 10h-17h
Puis, jusqu’au Samedi 15 février
(Journée Portes ouvertes de l’ÉESI), de 10h à 17h
Entrée libre
Le Prix de l’ÉESI 2020 et l’exposition qui lui est consacrée
offrent une nouvelle occasion de plonger dans l’univers
d’Oriane Lassus, un univers aux traits noirs et aux accents parfois désenchantés –
mais souvent très drôles, où se joue autrement la banalité des scènes de la vie quotidienne,
où les lieux communs de l’existence post-moderne
(du supermarché au road-trip familial), où les pseudoévidences
des traditions, comme celles de l’habitude – danser, draguer,
avoir des enfants ou pas – sont passés au révélateur acide de la jeune autrice.
L’exposition donne à voir un large aperçu des travaux d’Oriane Lassus,
puisant dans son archive personnelle ou dans son blog, et dans les
ouvrages qu’elle a publiés ces dernières années :
Sylvie pour la caisse 5 (Éditions Hécatombe / coll. RVB, 2018,
publication numérique) ; Le Meilleurissime Repaire de la Terre
(Éditions Biscoto, 2017, pour les jeunes lecteurs) ;
Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Éditions Arbitraire, 2016) ;
Immobilerie Pointure, (Éditions Super Structure, 2013) ;
Ça va derrière ? (Éditions Vraoum, 2012).
https://www.eesi.eu/site/spip.php?article2147
Et aussi :
Rencontre le jeudi 30 janvier – 9h00 dans le cadre de la conférence
« L’expérimentation est-elle soluble dans la bande dessinée ? »
Oriane Lassus & Jean-Christophe Menu,
animée par Julien Misserey
L’Alpha – Médiathèque de Grand Angoulême
1 Rue Coulomb
16000 Angoulême
Renaud Thomas sera présent pendant toute la durée de la résidence
Pierre Feuille Ciseaux http://www.pierrefeuilleciseaux.com/
en tant que sérigraphe dévoué !
– Stickboy –
Dennis Worden
Traduit de l’américain par
Telly Diallo et Ratcharge
Postface par Ratcharge
160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 €
Impression intérieure n/b
Couverture à rabats sérigraphiée 4 passages
Sortie en librairie le 28 Février 2020
« Hilarant, débordant de nihilisme
et d’angoisse existentielle… J’adore. »
Robert Crumb.
Stickboy, c’est L’Homme Révolté de
Camus à la sauce South Park.
Renvoyé de son travail, le protagoniste se heurte à des recruteurs sadiques, et autres humiliations bien connues des chômeurs non-qualifiés. Ecoeuré des compromis, il détruit son logement et choisit de devenir SDF. C’est le début d’une plongée dans l’Amérique de la fin du vingtième siècle. Celle des drogués, hippies, punks, gourous, ados rebelles… Mais aussi des businessmen, politiciens, et autres « gagnants »
de la société de consommation.
Tourmenté et fataliste, Stickboy est obsédé par sa place dans l’univers. Ici, il prend conscience de son statut de personnage aux mains d’un créateur sadique ; là, il croise un insecte qui lui vante les mérites du développement personnel. Mais le voilà qui glisse entre les espaces-temps, et atterrit dans des dimensions parallèles. Il y rencontre son alter-égo, l’odieux Cubeman. Encore plus misanthrope que lui, ce dernier finira avachi sur un trottoir, à insulter les passants, sans jamais se considérer responsable de son sort.
Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ? La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.
Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD,
il rend les clés de son appartement et part sur les routes.
En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World, et aujourd’hui Arbitraire.
De retour de Charentes, après un gros dodo et un bon rhume, nous sommes joie de vous annoncer que « Puzzle »,
le nouveau zine de Zad Kokar est disponible sur notre site !
Pour la suite, rendez-vous à la librairie Le Livre en Pente ce vendredi 8 février
avec J.M. Bertoyas, et en librairie fin mars pour « Leumonde.fr » d’Antoine Marchalot !
Puzzle – Zad Kokar
Janvier 2019
96 pages / 15 x 21 cm / 300 ex
10 €
Impression intérieure jet d’encre noir
Reliure dos carré collé DIY
Couverture sérigraphiée, encre argentée sur noir
Disponible à la commande ici
Zad Kokar s’essaie dans Puzzle à l’expérience du remplissage de carnet (quasi) quotidien mais en y apportant une forme propre à la bande dessinée : le gaufrier. Ce dispositif crée un ensemble de ponts narratifs et graphiques entre les différents dessins, qui oscillent entre l’exploration de l’imaginaire, la notation du réel et l’expérimentation graphique pure.
Vous pouvez aussi découvrir la partie musique de son travail ici
Dédicace J.M. Bertoyas & Fanny Larpin
Le Livre en Pente (18, Rue des Pierres Plantées, 69001 Lyon)
Vendredi 8 Février à partir de 18h30
Rencontre / dédicace avec J-M Bertoyas -a.k.a L’Occulte Empereur de l’Un-der-ground, meilleur dessinateur de bandes dessinées du monde- à l’occasion de la sortie de ‘L’internationale modique’ et Fanny Larpin pour ‘En el dolor de la noche’.
– Leumonde.fr –
La version papier des strips parus dans la version web du journal papier
Antoine Marchalot
Fin Mars 2019
24 pages / 38 cm x 58 cm (recassé en 38 cm x 29 cm)
12€
Impression offset couleur
Hors collection
– AVEC PLEINS DE BONUS ET DE TRUCS JAMAIS VUS –
pour nous contacter, un seul mail : arbitraire@arbitraire.fr